OJapon
par 17 Février 2019
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Omikuji (réaliser la volonté de Dieu) est une sorte de divination écrite. Elle se présente sous la forme de bandelette de papier. Véritable « Loterie Sacrée », on peut tirer au sort l’Omikuji dans les temples Bouddhistes ou les sanctuaires Shintoïste au Japon.

Sous l’ère Edo, il était courant de demander l’avis des divinités pour prendre une décision importante, le Kuji. C’est de là que vient l’origine de l’Omikuji. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare dans l’archipel d’avoir recours à l’Omikuji pour prendre une décision, pour connaitre ses chances de trouver l’âme sœur ou pour la réalisation de ses rêves. Le tirage se fait le plus souvent le jour de l’an à l’occasion de la première visite de l’année au temple (l’Hatsumode).

Pour une offrande de 100-200 yens, on tire au sort un Omikuji dans une boite préalablement secouée. Traditionnellement, la boite contient des baguettes de bois. Elle est secouée pour en faire sortir une baguette. Sur cette baguette est mentionné un numéro qui fait lui-même référence au numéro d’un tiroir. Il suffit d’ouvrir ce tiroir pour récupérer sa prédiction.

Sinon, il reste le distributeur automatique duquel l’Omikuji sort sous forme de petit parchemin qu’il faudra dérouler afin de connaitre le message qu’il contient ! On distingue 2 catégories de prédiction : les bénédictions et les malédictions !

Les principales bénédictions sont dans l’ordre croissant : le Sue-Shô-Kichi (presque petite bénédiction), le Sue-Kichi (Presque bénédiction), le Han-Kichi (la demie bénédiction), le Shô-Kichi (petite bénédiction), le Chû-Kichi (moyenne bénédiction) et le Dai-Kichi, le niveau le plus rare (grande bénédiction). Concernant les malédictions, les principales sont dans l’ordre croissant : le Sue-Kyô (presque malédiction), le Han-Kyô (la demie malédiction), le Shô-Kyô (petite malédiction) et le Dai-Kyô (grande malédiction). Si la prédiction est bonne, il est de coutume de la conserver sur soi.

Eventuellement, dans son portefeuille. Mais si la prédiction tirée est mauvaise, il est possible de conjurer le mauvais sort ! Il suffit de plier la bandelette de papier et de l’accrocher à un pin, proche du sanctuaire, en priant pour que la malédiction soit annulée. Le fait d’accrocher la prédiction au pin permet au mauvais sort de rester « en attente auprès de l’arbre » et de ne pas suivre le malchanceux qui l’aura tiré !

De nos jours, les pins ont été remplacés par des présentoirs qui servent à recueillir l’ensemble des mauvaises pioches. Et puis rien n’empêche de tenter sa chance une seconde fois !

Marino pour ojapon.com

Sources : internet

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