OJapon
par 16 Juin 2019
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Au Japon, comme ailleurs, la mort est un sujet très tabou. Lorsque celle-ci intervient dans une maison ou un appartement et qu’en plus elle est de nature violente (meurtre, suicide, esseulée, …), on nomme ces habitations « Jiku Bukken » ou bâtiments d’incidents !

Les superstitions sont tellement ancrées dans la culture japonaise que l’on craint, en habitant ces lieux, de s’attirer un mauvais karma. L’endroit étant considéré comme devenu impur !

Résultat, ces logements peinent à trouver des occupants. Cependant, les difficultés économiques que traverse actuellement le pays changent un peu la donne ces dernières années. Aujourd’hui, la jeune génération est moins réticente à occuper ces demeures.

En effet, le prix est relativement très bon marché, à cause de la mauvaise réputation pesant sur ces habitations. Car au Japon, il est obligatoire aux propriétaires d’informer de potentiels acheteurs ou locataires d’un décès ayant eu lieu dans le logement et ce pendant les sept années suivant l’événement tragique.

L’avantage qui découle de ces « death room » n’est pas négligeable ; le prix peut être littéralement divisé par deux. Cela représente une sacrée aubaine pour une résidence sur Tokyo où les locations connaissent des coûts exorbitants !

De tels habitats trouvent généralement preneur peu de temps après leur mise sur le marché ! Le Japon connait une crise du logement sans précédent. Très peu de logements sociaux sont disponibles et pour les ménages à revenus modestes, la solution du Jiko Bukken l’emporte sur la « loi du karma ».

Bien sur cela sous entend de ne pas croire ou de ne pas avoir peur des revenants !

Marino pour ojapon.com

Sources : internet

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