OJapon
par 17 Juillet 2020
782 vues

Ahhh le Karaoké ! Qui n’a pas rêver de chanter à tue-tête des hits à la mode ou de vieux classiques tout en sautant et dansant sur le canapé ? Manière divertissant de se relaxer, le karaoké allie chant et amusement. Il consiste à chanter tout en suivant des paroles qui défilent sur un écran.

Le terme vient de Karappo (vide) et de Oke (orchestre), soit chanter sans orchestre.
Le principe du Karaoké est simple. Une machine produit une base sonore sur laquelle sont synchronisées des paroles qui s’affichent sur un écran.

Il semblerait que l’origine du Karaoké soit issue des Etats-Unis.

En effet, un certain Mitch Miller, chanteur de charme américain, enregistre en 1958 des albums où il est accompagné de chœurs, dans lesquels il reprend des classiques du folklore. Il présentera par la suite une émission intitulée « Sing along with Mitch ».

Dans cette émission Mitch chante avec le public pendant que les paroles s’affichent sur un écran. Une petite balle (la boucing ball) rebondit alors sur les paroles qui doivent être chantées ! L’ancêtre du Karaoké est né !

Au Japon, un disquaire du nom de Kisaburo Takagi remarque que les gens aiment chanter les chansons passant sur les ondes. Il a alors l’idée d’une machine jouant des mélodies sans voix, offrant l’avantage aux chanteurs en herbe d’entendre leur propre voix.

Il fabrique alors la première machine « Karaoké » dont il dépose la marque et il fonde sa société Nikkôdô début des années 1960.

Le Karaoké connait un engouement certain auprès des Japonais, toutes générations confondues. C’est l’un des loisirs les plus pratiqués sur l’archipel.

Au Japon, les Karaoké sont des établissements privatifs. Les clients réservent une salle (Karaoké box) pour plusieurs heures ou pour toute la nuit. Non seulement, ils vont pouvoir s’égosiller et se déhancher toute la soirée en choisissant leurs titres préférés sur un écran tactile mais ils pourront aussi commander à manger et à boire.

Le Karaoké est l’un des passe-temps préférés en Asie. En Chine, on le nomme KalaOK et en Corée du Sud, Noraebang.

Le concept s’exporte et en 1990, il apparait également en France !

Des logiciels existent pour transformer son ordinateur en machine à karaoké ainsi que des jeux vidéo et des applications mobiles. De quoi transformer son salon en véritable Karaoké box et ainsi pouvoir s’adonner au plaisir du chant en toute intimité, pour les plus timides !

Marino pour ojapon.com
Sources : internet

Publier dans: Divertissement japonais
2 personnes aiment cela.