par 16 Avril 2021
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Le Shoji est un élément primordial de l’architecture traditionnelle japonaise. Le terme signifie « barrière de bambou » et désigne ces parois en bois, ornées de papier washi que l’on retrouve dans les habitations japonaises tant traditionnelles que de style occidental. Le Shoji a la particularité d’être conçu de façon à pouvoir être coulissé. Cela permet de gagner en espace ce que la charnière d’une porte aurait alors nécessité.

Le mot Shiji trouve son origine en Chine où il désigne des barrières confectionnées en bambou servant de protection contre les vents. De nos jours, il définit les paravents en général.

Anciennement (sous l’ère Heian, VIIIe siècle), le panneau coulissant en bois ou en papier peint était indiqué sous le nom de Shoji ou Fusuma no Shoji. A partir du XIIIe siècle (ère Kamakura), on désigne sous Shoji uniquement les parois translucides, les parois pleines étant alors dénommées Fusuma. Celles-ci sont généralement recouvertes avec du papier Karakami (Kara : Chine, littéralement papier de Chine), papier très épais à motifs ou du tissu. Munis d’une poignée, le Fusuma sert de porte. Il est monté sur un rail appelé Kamoi pour celui de la partie haute et Shikii pour la partie basse.

L’époque de Kamakura voit les maisons japonaises traditionnelles se parer de Shoji et de Fusuma. Ils sont utilisés pour cloisonner et moduler la surface intérieure des logements mais également pour s’ouvrirent comme des portes, sur les jardins, créant ainsi un prolongement de l’espace de l’habitation vers l’extérieur.

Pour avoir le style japonais, une maison doit réunir deux conditions essentielles. Elle doit posséder Washitsu (pièce de style japonais en tatamis) et Shoji !

 

Marino pour ojapon.com

Sources : internet

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