OJapon
par 11 Août 2014
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Le Seppuku peut apparaître comme une étrangeté, le suicide étant un fait assez peut encourager en Occident. Cependant, en s’y penchant d’un peu plus près, nous pouvons trouver la raison de tout ceci.

Le Seppuku, aussi appelé Hara-Kiri est un suicide rituel interdit officiellement en 1868 et pratiqué essentiellement par les hommes en s’éventrant. Minamoto no Tametomo fut le premier homme à pratiquer le Seppuku. Ayant perdu la première bataille d’Uji, il alla dans un temple pour écrire un poème, avant de se saisir de son arme et de s’ouvrir le ventre.

Il faut savoir qu’il est impensable, pour faire un suicide honorable, de se trancher les veines ou de se tirer une balle dans la tête. En effet, pour les japonais le ventre est la source de la volonté et des émotions. C’est ainsi qu’en se donnant la mort de cette façon-ci, l’exécuté fait ressortir son courage et garde son honneur.

Le Seppuku n’est pas un acte qui s’effectue pour des fautes moindres. Il doit il y avoir un fait grave pour que l’autorisation de l’éventrement soit autorisée. Tout d’abord, il est impensable pour un guerrier de se faire prisonnier. Il vaut mieux se donner la mort et conserver son honneur plutôt que de se déshonorer en restant en vie. La trahison des vassaux envers leur seigneur entrainait également le Seppuku, prouvant ainsi une dernière fois leur courage.

Le Seppuku fut beaucoup pratiqué sur les champs de bataille pendant la seconde guerre mondiale, mais cette fois-ci, non pas pour ne pas tomber aux mains des ennemis, mais plutôt pour endosser la responsabilité de leur défaite.

Preuve de courage ou absurdité, chacun à son avis à ce sujet, mais il n’en reste pas moins un geste symbolique pour les japonais.

Thème Japon n°15 - Le suppuku ou l'art du suicide au Japon
Merci à Camille

Publier dans: Société japonaise
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