par 17 Juillet 2020
Kusanagi-no-Tsurugi (l’épée de Kusanagi) aussi appellée Kusanagi (coupeuse d’herbe), Tsumugari-no-Tachi (sabre de la récolte des blés de la Capitale) ou encore Ame-no- Murakumo-no-Tsurugu pour la version la plus longue (épée du ciel aux nuages regroupés) est une épée légendaire japonaise aussi célèbre que ces consœurs française et anglaise (Durandal et Excalibur). Elle fait partie d’un trio de reliques sacrées, avec un miroir et un pendentif Magatama (bijou en forme de virgule, généralement t...
1.6k+ vues 2 J'aime
par 25 Juin 2014
Les « Kokeshi », poupées japonaises traditionnelles, trouvent leur origine dans le nord de l’archipel nippon, dans la région de Tohokun au nord de Honshù. Elles ont été créées il y a de cela plus d’un siècle par des artisans du bois (kiji-shi). Ces poupées sont de fabrication artisanale et ce savoir-faire remonte à l’ère Edo. Elles sont généralement fabriquées dans un bois séché pendant plusieurs années, principalement du bois de cerisier, sculptées, peintes et décorées de motifs floraux. ...
798 vues 1 J'aime
par 8 Avril 2018
Les Haniwa sont des objets mortuaires en argile cuite que l’on retrouve autour et sur les monuments funéraires nommés Kofun. Le Kofun a d’ailleurs donné son nom à la période de l’âge de fer qui succède l’ère Yayoi (IIIème à VIIème siècle). De nombreux Haniwa ont été retrouvés ornant les tertres funéraires (monticules de terre au dessus des sépultures). Ces objets en terre cuite sont généralement tubulaires, on parle alors d’Haniwa cylindriques. Ils sont surtout situés autour des tumulus. D...
887 vues 1 J'aime
par 15 Avril 2018
Les lanternes japonaises nommées Tôrô font complètement parties du paysage de l’archipel. Leur première utilisation était religieuse puisqu’on les utilisait pour l’ornement des temples à la gloire de Bouddha et pour figurer sa présence dans ces lieux sacrés. On les retrouve désormais aussi bien dans les jardins des maisons de thé que dans les parcs ou à proximité des bassins d’eau. Ces lanternes traditionnelles sont d’origine chinoise. Il en existe deux types. Le premier type est la lanterne ...
832 vues 1 J'aime
par 25 Septembre 2020
Le Chindogu ou comment inventer des objets dont personne ne se sert mais, oh combien utile ! Qui n’a jamais rêvé de pouvoir protéger ses chaussures préférées par temps de pluie ? Ou encore, de viser juste en mettant ses gouttes de collyre spécial conjonctivite ? Certains l’ont pensé, d’autres ont créé l’objet de tous leurs fantasmes ! Un parapluie à chaussures, une paire de lunette entonnoir pour les yeux, voici les chindogu ! ...
931 vues 2 J'aime
par 10 Juin 2019
Kakemono ou Kakejiku se traduit par « Objet accroché » (Kakeru : accrocher ; Mono : objet). Venu tout droit de Chine et importé en même temps que le bouddhisme au VIème siècle, le Kakemono est à l’origine, un support pour conserver les écrits bouddhistes. Au Japon, le terme se banalise par la suite pour désigner un rouleau destiné à être accroché au mur, le plus souvent une peinture ou une calligraphie sur papier ou sur soie. La forme du Kakemono est, somme toute, très banale. Il se déroule à...
947 vues 1 J'aime
par 17 Juillet 2020
Lorsqu’un objet est cassé, il convient de le restaurer. Au Japon, l’art de sublimer les objets brisés avec de l’or se nomme Kintsugi (jointure en or) ou encore Kintsukuroi (réparation en or). Cette réparation se fait le plus souvent sur céramique ou porcelaine au moyen d’une laque saupoudrée de poudre d’or dénommée Maki-e. Tout commence par l’envoi direction la Chine, d’un bol de thé chinois brisé ! Ce bol, c’est celui d’Ashikaga Yoshimasa, Shogun de son état. ...
345 vues 1 J'aime
par 17 Juillet 2020
On ne peut pas penser au Japon sans avoir en tête ces immenses portiques rouges surmontés d’une toiture étroite. Le Torii ou perchoir à oiseaux (ou coqs) est un portail traditionnel japonais. Il est souvent placé à l’entrée des temples shintoïstes où il figure le passage dans l’univers spirituel. Il sert à séparer le monde physique du monde intemporel. D’ailleurs, au Japon, avant de passer sous un Torii il convient de vérifier au préalable si le retour se fera sous le même Torii. Cela afin d...
1.6k+ vues 1 J'aime
par 17 Juillet 2020
Karakuri (mécanisme) Ningyo (marionnette, personne, forme) était un automate fabriqué au Japon entre le XVIIe et le XIXe siècle. Les déplacements et les mouvements gracieux de l’automate étaient à eux-mêmes un véritable divertissement. Dans la croyance locale, on leur attribuait même une âme… (les Karakuri Ningyo étaient parfois utilisé dans des rituels religieux). On connait trois sortes de Karakuri : Celui que l’on utilisait au théâtre, le Butai Karakuri (Karakuri de scène). Ces automate...
903 vues 2 J'aime
par 17 Juillet 2020
Le Shou Sugi Ban ou Yakisugi est une technique japonaise datant vraisemblablement du XVIIème siècle. Elle consiste à brûler une planche de bois afin de la protéger des intempéries, de la moisissure, des champignons, des bêtes notamment des insectes xylophages mais également du feu cela afin d’accroitre sa durabilité. Bien sur, ici il ne s’agit pas de brûler entièrement le bois mais de le faire de manière contrôler, tout en provocant une combustion sur plusieurs centimètres. ...
550 vues 1 J'aime
par 1 Juillet 2019
En architecture japonaise, le Karahafu est un pignon de toit d’un aspect bien particulier. On le reconnait aisément à la forme spécifique de sa partie supérieure dont la courbe est ondulée. C’est aux charpentiers japonais, que l’on doit l’élaboration de ce style d’architecture traditionnelle, à la fin de l’ère Heian. Bien que son nom soit une référence à la Chine et notamment à la dynastie Tang, Karahafu signifiant « gable chinois », celui-ci est bien d’origine japonaise. D’ailleurs, on pe...
917 vues 1 J'aime
par 16 Avril 2021
Le Shoji est un élément primordial de l’architecture traditionnelle japonaise. Le terme signifie « barrière de bambou » et désigne ces parois en bois, ornées de papier washi que l’on retrouve dans les habitations japonaises tant traditionnelles que de style occidental. Le Shoji a la particularité d’être conçu de façon à pouvoir être coulissé. Cela permet de gagner en espace ce que la charnière d’une porte aurait alors nécessité. Le mot Shiji trouve son origine en Chine où il désigne des barri...
813 vues 4 J'aime