OJapon
par 30 Mars 2019
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Les Uranaishi sont des diseurs de bonne aventure ou voyant. Pour pratiquer leur art, ils se servent de techniques comme la numérologie (lecture de l’avenir dans les chiffres de naissance), le zodiaque chinois, la chirologie (lecture des signes de la main) ou la cartomancie (divination utilisant des cartes).

Cette tradition millénaire remonte à l’ère Edo (17ème-19ème siècle) et perdure toujours. Des Uranaishi officient encore de nos jours au Japon. On les trouve déambulant généralement dans les rues des grandes métropoles et monnayant leurs prédictions pour quelques milliers de yen la séance de dix minutes.

Cependant, au Japon, les Uranaishi ont un statut privilégié. Cette activité est très bien acceptée sur l’archipel. D’ailleurs certains Uranaishi sont de véritables célébrités et ont une position sociale très confortable ; pas de petit stand mais un réel empire commercial !

Les stars, les politiques et de grands industriels font appellent à leurs capacités pour avoir des prédictions. Pourtant, le public le plus demandeur est la femme trentenaire qui consulte l’Uranaishi pour avoir des conseils sur sa vie professionnelle ou maritale, le plus souvent. Malheureusement, la pratique peut vite devenir « addictive » et bon nombre de consultants finissent par devenir totalement dépendant de ces annonces, au point d’être complètement endettés !

Les Smartphones et internet ont amplifiés le phénomène et bonjour Uranaishi 2.0 ! La pratique de la voyance est devenue une authentique entreprise qui génère énormément de revenus. Et bien sur, quand il s’agit de « money », les gens en veulent pour leur argent ! Aussi, de plus en plus de consommateurs portent plainte aujourd’hui lorsque les faits annoncés par Uranaishi ne se produisent pas !

Dans une société de consommation où le résultat est essentiel, il s’avère pourtant irréel de pouvoir garantir l’aboutissement d’une prédiction qui reste une science incertaine ! Alors, « Carpe diem : Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain. Horace ».

Marino pour ojapon.com

Sources : internet

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