OJapon
par 30 Mai 2019
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Dans les années 1990 au Japon, apparait une nouvelle forme de composition florale : le Kokedama. Cet art floral s’inspire des techniques existantes comme le Bonsaï et l’Ikebana. Il se présente sous la forme de sphères de mousse relativement simples à réaliser et se composent, pour la méthode traditionnelle, d’argile noire (Ketoh) et rouge (Akadama).

Le mélange est pétri jusqu’à l’obtention d’une pate flexible qui servira à façonner la sphère. Le choix de ou des plantes est absolument libre ; fougères, bambou, orchidées, toutes les plantes conviennent pour la réalisation du Kokedama.

Pour la mousse ou bryophyte, on distinguera la Rhacomitrium Canescen (Suna-Goke) qui se plait au soleil, la Hypnum Plumaeforme (Hai-Goku) qui aime les emplacements ombragés ou encore la Thuidium (Shinobu-Goku) qui préfère les coins bien à l’ombre.

Avant de réaliser la sphère, il faut commencer par préparer la plante. Le végétal est extrait de son pot et ses racines sont débarrassées précautionneusement de la terre d’origine. Pour les racines de gros calibre, il est recommandé de les couper au tiers. Attention cependant de ne pas abimer les petites racines qui elles sont très fragiles.

On commence par appliquer le mélange d’argile autour des racines que l’on a préalablement ramassées sur elles-mêmes jusqu’à former une belle boule. Pour la taille, c’est une affaire de goût ; elle varie entre six et dix centimètres !

La sphère est ensuite recouverte de mousse. Plusieurs morceaux sont nécessaires à cette étape car la boule doit être complètement habillée par la bryophyte. Pour la maintenir et suivant les écoles de Kokedama, il est possible d’utiliser du fil de coton, noir ou vert, du fil d’aluminium ou de nylon. Une fois terminé, le Kokedama est entièrement immergé dans de l’eau tiède pendant une dizaine de minutes.

Ce bain permettra, en plus d’hydrater la boule, à la terre de bien s’amalgamer autour de la plante ; mais aussi de nettoyer les petites salissures faites pendant la confection de la sphère. Les Kokedama peuvent alors être suspendus ou posé selon son bon plaisir.

Outre l’aspect esthétique et artistique, le Kokedama est aussi une manière très écologique de profiter d’un « intérieur vert » sans utiliser de plastique puis qu’ici, la réalisation est quasiment 100 % végétale !

Marino pour ojapon.com

Sources : internet

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