OJapon
by on 29 June 2014
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Plat de la gastronomie japonaise traditionnelle, le Kaiseki est prisé pour la finesse de ses petits plats ainsi que la technique culinaire qu’il requiert pour être confectionné.

Apparu vers 1550, nous devons ce plat à Sen no RikyÅ«, qui nomma Kaiseki le repas de la cérémonie du thé. Le fait d’être au service du conseiller de l’empereur, Nobunaga Oda, en tant que maître de thé, puis de son successeur, lui permet de développer ce plat dans toute la cours impériale, puis dans le pays. Il devient rapidement un élément de base des repas de fête.

Ce repas, cherchant avant tout de l’harmonie entre les goûts des aliments, l’apparence et la couleur des plats, doit être préparé avec des mets frais, si possibles locaux, et travaillés pour accroître leur goût. Ensuite disposés dans des plats individuels pour faire ressortir la concordance des saveurs et des teintes, les décorations comme les garnitures ou les fleurs sont également au rendez-vous pour parfaire l’esthétisme.

Il est en général composé de 14 plats, ce qui explique que ce soit un repas de fête, et est servi partout à Kyouto, celle-ci étant LA ville de référence en matière culinaire au japon.

Pour commencer, quelques amuse-gueules, puis un plat de saison et quelques accompagnements, suivis par un sashimi (tranches de poissons), des légumes et du poisson (ou de la viande, et plus rarement du tofu), une soupe, un plat grillé.

Et comme vous n’êtes qu’à la moitié du repas, le met suivant est concocté à base de légumes vinaigrés pour nettoyer le palais pour plus de sensibilité au niveau des goûts pour la suite.

Puis, au programme des légumes froids (seulement en saisons chaudes), de la soupe claire, suivit du plat « principal », du riz, des légumes de saison, un bouillon de légume, et pour clore le tout, un désert.

De quoi se régaler !

Thème Japon n°7 - Le kaiseki ou l'art culinaire japonais
Merci à Camille pour ce billet de blog

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