par 29 Mai 2014
Axés sur les 3 piliers essentiels que sont le ciel, la terre et l’humanité, ces arrangements allient asymétrie, espace et profondeur. L’origine de l’Ikebana remonte au VIème siècle. Venu de Chine, cette pratique correspond à l’offrande florale faite dans les temples bouddhistes. Les fleurs et les branches sont disposées de façon à pointer vers le ciel. Le Rikka ou Tachibana apparait au XVème siècle. Le style est plus sophistiqué et reflète la nature. ...
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par 1 Juillet 2019
En architecture japonaise, le Karahafu est un pignon de toit d’un aspect bien particulier. On le reconnait aisément à la forme spécifique de sa partie supérieure dont la courbe est ondulée. C’est aux charpentiers japonais, que l’on doit l’élaboration de ce style d’architecture traditionnelle, à la fin de l’ère Heian. Bien que son nom soit une référence à la Chine et notamment à la dynastie Tang, Karahafu signifiant « gable chinois », celui-ci est bien d’origine japonaise. D’ailleurs, on pe...
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par 17 Juillet 2020
Le Shou Sugi Ban ou Yakisugi est une technique japonaise datant vraisemblablement du XVIIème siècle. Elle consiste à brûler une planche de bois afin de la protéger des intempéries, de la moisissure, des champignons, des bêtes notamment des insectes xylophages mais également du feu cela afin d’accroitre sa durabilité. Bien sur, ici il ne s’agit pas de brûler entièrement le bois mais de le faire de manière contrôler, tout en provocant une combustion sur plusieurs centimètres. ...
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par 17 Juillet 2020
On ne peut pas penser au Japon sans avoir en tête ces immenses portiques rouges surmontés d’une toiture étroite. Le Torii ou perchoir à oiseaux (ou coqs) est un portail traditionnel japonais. Il est souvent placé à l’entrée des temples shintoïstes où il figure le passage dans l’univers spirituel. Il sert à séparer le monde physique du monde intemporel. D’ailleurs, au Japon, avant de passer sous un Torii il convient de vérifier au préalable si le retour se fera sous le même Torii. Cela afin d...
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par 17 Juillet 2020
Lorsqu’un objet est cassé, il convient de le restaurer. Au Japon, l’art de sublimer les objets brisés avec de l’or se nomme Kintsugi (jointure en or) ou encore Kintsukuroi (réparation en or). Cette réparation se fait le plus souvent sur céramique ou porcelaine au moyen d’une laque saupoudrée de poudre d’or dénommée Maki-e. Tout commence par l’envoi direction la Chine, d’un bol de thé chinois brisé ! Ce bol, c’est celui d’Ashikaga Yoshimasa, Shogun de son état. ...
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par 10 Juin 2019
Kakemono ou Kakejiku se traduit par « Objet accroché » (Kakeru : accrocher ; Mono : objet). Venu tout droit de Chine et importé en même temps que le bouddhisme au VIème siècle, le Kakemono est à l’origine, un support pour conserver les écrits bouddhistes. Au Japon, le terme se banalise par la suite pour désigner un rouleau destiné à être accroché au mur, le plus souvent une peinture ou une calligraphie sur papier ou sur soie. La forme du Kakemono est, somme toute, très banale. Il se déroule à...
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par 15 Avril 2018
Les lanternes japonaises nommées Tôrô font complètement parties du paysage de l’archipel. Leur première utilisation était religieuse puisqu’on les utilisait pour l’ornement des temples à la gloire de Bouddha et pour figurer sa présence dans ces lieux sacrés. On les retrouve désormais aussi bien dans les jardins des maisons de thé que dans les parcs ou à proximité des bassins d’eau. Ces lanternes traditionnelles sont d’origine chinoise. Il en existe deux types. Le premier type est la lanterne ...
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par 8 Avril 2018
Les Haniwa sont des objets mortuaires en argile cuite que l’on retrouve autour et sur les monuments funéraires nommés Kofun. Le Kofun a d’ailleurs donné son nom à la période de l’âge de fer qui succède l’ère Yayoi (IIIème à VIIème siècle). De nombreux Haniwa ont été retrouvés ornant les tertres funéraires (monticules de terre au dessus des sépultures). Ces objets en terre cuite sont généralement tubulaires, on parle alors d’Haniwa cylindriques. Ils sont surtout situés autour des tumulus. D...
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par 25 Juin 2014
Les « Kokeshi », poupées japonaises traditionnelles, trouvent leur origine dans le nord de l’archipel nippon, dans la région de Tohokun au nord de Honshù. Elles ont été créées il y a de cela plus d’un siècle par des artisans du bois (kiji-shi). Ces poupées sont de fabrication artisanale et ce savoir-faire remonte à l’ère Edo. Elles sont généralement fabriquées dans un bois séché pendant plusieurs années, principalement du bois de cerisier, sculptées, peintes et décorées de motifs floraux. ...
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par 30 Mai 2019
Dans les années 1990 au Japon, apparait une nouvelle forme de composition florale : le Kokedama. Cet art floral s’inspire des techniques existantes comme le Bonsaï et l’Ikebana. Il se présente sous la forme de sphères de mousse relativement simples à réaliser et se composent, pour la méthode traditionnelle, d’argile noire (Ketoh) et rouge (Akadama). Le mélange est pétri jusqu’à l’obtention d’une pate flexible qui servira à façonner la sphère. Le choix de ou des plantes est absolument libre ; ...
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par 29 Juin 2014
Plat de la gastronomie japonaise traditionnelle, le Kaiseki est prisé pour la finesse de ses petits plats ainsi que la technique culinaire qu’il requiert pour être confectionné. Apparu vers 1550, nous devons ce plat à Sen no RikyÅ«, qui nomma Kaiseki le repas de la cérémonie du thé. Le fait d’être au service du conseiller de l’empereur, Nobunaga Oda, en tant que maître de thé, puis de son successeur, lui permet de développer ce plat dans toute la cours impériale, puis dans le pays. Il devient...
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par 25 Juin 2016
Façonner un Bonsaï est un art qui requiert beaucoup de dextérité et de doigté. Littéralement, le mot japonais Bonsaï (Bon : pot ; Saï : plante) signifie « plante cultivée dans un pot ». Le principe, introduit au Japon sous l’ère Heian, consiste à replanter dans des petits réceptacles des arbres et des plantes qui sont ensuite structurées comme dans leur milieu naturel. On utilise généralement le pin et le cyprès qui sont des arbres à feuillage persistant ou bien le prunier et l’érable qui pos...
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