par 17 Juillet 2020
Passer une nuit dans un Shukubo est une expérience incontournable à vivre au cours d’un voyage au Japon. Le Shukubo ou « temple-auberge » permet aux voyageurs de dormir chez les moines et de s’immerger dans l’atmosphère mystérieuse et mystique de la vie monacale. Cela permet également de découvrir le quotidien de ces moins japonais vivants dans ces temples bouddhistes. Le Shukubo faisant partie intégrante du monastère, il convient en ce lieu sacré d’adopter certaines règles de bienséance c...
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par 17 Juillet 2020
Cette semaine, partons en voyage ! Visitons les temples et demandons nos Goshuin. Et pour collectionner ces sceaux officiels des temples et des sanctuaires, équipons nous d’un Goshuinchô. Ce petit carnet en accordéon composé de plusieurs pages regroupe l’ensemble des Goshuin récoltés au cours des visites dans les lieux de cultes japonais. Bien plus qu’un simple souvenir de voyage, le sceau Goshuin est un élément important de la culture du Japon et est très apprécié auprès de la population. E...
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par 17 Juillet 2020
Forme de musique traditionnelle japonaise, le Min’yô est une chanson populaire intimement liée à une profession ou un commerce. Mais il peut également être un style de divertissement alliant chant et danse. Le Min’yô accompagnait le travailleur durant des labeurs particulièrement difficiles comme la culture des rizières ou le travail des champs. Ces chants a cappella étaient récités en solo ou parfois en groupes. A l’instar des chants qui étaient entonnés par les esclaves dans le Sud des Eta...
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par 17 Juillet 2020
Au Japon, un objet symbolise la longévité et la santé : le Kadomatsu ou Pin de seuil. Il est généralement déposé en décoration pendant les fêtes de fin d’année. Originaire de Chine, cet arrangement floral digne d’un Ikebana est composé, en fonction des régions, de pin, de châtaignier ou de bambou. ...
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par 17 Juillet 2020
Le Koseki apparait à la fin du XIXème siècle, après la restauration Meiji. Il recense tous les citoyens japonais. Il est en quelque sorte, la mémoire d’une famille japonaise. Il regroupe les naissances, les mariages, les divorces et les décès et même anciennement les délits (les casiers judiciaires sont de nos jours conservés à part). Chaque foyer est tenu de déclarer chaque événement à son autorité locale faut de quoi, celui-ci ne serait pas reconnu par le gouvernement japonais. Si à l’ép...
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par 17 Juillet 2020
Le Shou Sugi Ban ou Yakisugi est une technique japonaise datant vraisemblablement du XVIIème siècle. Elle consiste à brûler une planche de bois afin de la protéger des intempéries, de la moisissure, des champignons, des bêtes notamment des insectes xylophages mais également du feu cela afin d’accroitre sa durabilité. Bien sur, ici il ne s’agit pas de brûler entièrement le bois mais de le faire de manière contrôler, tout en provocant une combustion sur plusieurs centimètres. ...
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par 1 Juillet 2019
En architecture japonaise, le Karahafu est un pignon de toit d’un aspect bien particulier. On le reconnait aisément à la forme spécifique de sa partie supérieure dont la courbe est ondulée. C’est aux charpentiers japonais, que l’on doit l’élaboration de ce style d’architecture traditionnelle, à la fin de l’ère Heian. Bien que son nom soit une référence à la Chine et notamment à la dynastie Tang, Karahafu signifiant « gable chinois », celui-ci est bien d’origine japonaise. D’ailleurs, on pe...
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par 19 Mai 2019
Le Meigen (Tsuru-uchi) est une technique d’exorcisme avec un arc mais sans les flèches. Ce rituel magique était utilisé pour chasser les mauvais esprits. Pour cela, seul le bruit était nécessaire. Il leur faisait peur, les mettant ainsi en fuite ! Purement folklorique à son origine, le Meigen semble dater de l’époque Heian (VIII - Xème siècles). Au commencement, la pratique avait lieu lors des accouchements royaux ou aristocratiques. Plus tard, elle se répandit et eu pour but de mettre en dér...
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par 12 Mai 2019
Le Funa-zushi est un poisson salé fermenté. Pour faire du Funa-zushi, il faut beaucoup de patience. En effet, ce met traditionnel a une fermentation lente qui se fait dans du riz vapeur. Ce Nare-zushi (ou vieux poisson) est concocté à base d’une carpe nommée Nigoro-buna que l’on trouve uniquement dans le lac de Biwa. Son secret de fabrication est conservé dans les environs de Kyoto d’où il est originaire (préfecture de Shiga) et ce depuis la nuit des temps. La préparation du Funa-zushi est tr...
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par 30 Mars 2019
Les Uranaishi sont des diseurs de bonne aventure ou voyant. Pour pratiquer leur art, ils se servent de techniques comme la numérologie (lecture de l’avenir dans les chiffres de naissance), le zodiaque chinois, la chirologie (lecture des signes de la main) ou la cartomancie (divination utilisant des cartes). Cette tradition millénaire remonte à l’ère Edo (17ème-19ème siècle) et perdure toujours. Des Uranaishi officient encore de nos jours au Japon. On les trouve déambulant généralement dans le...
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par 23 Février 2019
Le Fukubukuro ou sac à bonheur est une pochette surprise en papier épais et coloré dont le contenu est caché. Généralement vendues au nouvel an, ces pochettes contiennent des articles de l’année écoulée (invendus, articles peu prisés, …). Le contenu de la pochette coute souvent plus cher que le prix d’achat de celle-ci. On peut trouver à l’intérieur des vêtements, des sacs, des bijoux et parfois même des bons d’achat pour de l’électroménager ou des voitures ! L’achat des Fukubukuro est très r...
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par 17 Février 2019
Omikuji (réaliser la volonté de Dieu) est une sorte de divination écrite. Elle se présente sous la forme de bandelette de papier. Véritable « Loterie Sacrée », on peut tirer au sort l’Omikuji dans les temples Bouddhistes ou les sanctuaires Shintoïste au Japon. Sous l’ère Edo, il était courant de demander l’avis des divinités pour prendre une décision importante, le Kuji. C’est de là que vient l’origine de l’Omikuji. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare dans l’archipel d’avoir recours à l’Omi...
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par 21 Janvier 2019
L’hospitalité japonaise ou Omotenashi est très difficile à définir. Le service à la japonaise est ce qui se rapproche le plus de l’excellence et il est reconnu dans le monde entier. Au Japon, le client comme l’invité d’ailleurs est considéré comme un roi. Tout est fait pour le satisfaire et limiter au maximum les contraintes, l’attente et la gêne. Le service dans les magasins et en caisses sont impeccables. Il en va de même dans les administrations, les bureaux de postes et même dans la rue !...
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par 13 Janvier 2019
Au Japon, l’Inemuri que l’on pourrait traduire par « dormir en étant présent » est une sieste-minute qui s’effectue n’importe où. Mais attention, l’Inemuri répond à des règles bien précises. Dormir, oui ! Mais pas n’importe comment. Que ce soit dans le métro, au bureau ou sur les bancs de l’école, l’Inemuri se pratique toujours en tenue correcte, en position assise les pieds bien sous le bureau et non affalé sur son poste de travail et surtout on doit toujours être prêt à reprendre ses tâc...
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par 21 Décembre 2018
Au Japon, un Mukoyoshi (littéralement beau-fils adopté) est un homme adulte qui est adopté par une famille pour remplacer un fils défaillant ou pour palier à l’absence d’un héritier masculin. Ce Mukoyoshi est alors destiné à épouser la fille de la famille et prendre ainsi le nom de sa famille d’adoption. Cette pratique datant de l’ère Edo (17-18ème siècle) évite ainsi à une illustre famille la perte de son patronyme et souvent sert à préserver une entreprise familiale. Ce sont généralement le...
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par 17 Décembre 2018
Au Japon, contrairement à l’occident où une personne a parfois plusieurs prénoms et un seul nom, les individus n’ont qu’un seul prénom. Par contre, ils changent de nom après leur décès. En effet, sur l’archipel on peut voir sur les tombes, de longues plaques en bois sur lesquelles sont inscrits des patronymes. C’est les noms que portent alors les défunts! Les noms japonais se composent de plusieurs caractères, généralement deux voire trois. Composés de Kanji, la plus part des noms de famille ...
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par 30 Novembre 2018
Les Japonais affectionnent les moments contemplatifs et de nombreuses fêtes sont l’occasion de se rassembler pour s’adonner à ces instants solennels. O-Tsukimi (tsuki : lune ; mi : regarder) ou « contemplation de la lune » est une ancienne fête agricole chinoise qui célébrait les récoltes. On la nommait à l’époque Jugoya car elle était commémorée vers le 15 du mois d’août. Aujourd’hui, c’est entre les mois de septembre et d’octobre qu’ont lieu les festivités et notamment le soir du 15ème jour...
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par 11 Novembre 2018
Le Kumiko est une technique traditionnelle du travail du bois en fine dentelle. Ce style est particulier dans le fait qu’il n’utilise ni clou, ni vis, ni colle pour maintenir le treillis de bois nécessaire à sa réalisation. C’est un véritable jeu d’encastrement (le Kude) où chaque pièce à sa place comme dans un puzzle. On le retrouve dans la confection de portes coulissantes (les Fusuma), dans les portes coulissantes en papier avec treillis (les Shoji) et les ouvertures décoratives (les Ranma...
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par 1 Novembre 2018
Prendre son bain au Japon s’apparente à un véritable rituel. On le nomme d’ailleurs très respectueusement Ofuro ! Les japonais vivent dans un pays relativement couvert d’eau (mer, montagne, rivière, ruisseau…). Celle-ci est vraiment omniprésente partout autour d’eux. C’est pourquoi les japonais entretiennent un rapport privilégié et plein de respect avec cet élément ! Le bain se prend dans une petite baignoire en bois, le Furo ou Yubune. Même s’il existe aujourd’hui des versions dans des maté...
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par 7 Juillet 2018
Cette semaine, parlons chaussures ! Geta, Zori et autres sandales ont fait partie du quotidien des japonais depuis la nuit des temps même si bien souvent, le peuple était nu pied ou chaussé de Waraji (sandales en paille tressée). Les premières chaussures (Kutsu) étaient une copie de celles que l’on pouvait trouver en Chine. C’étaient des chaussures somme toute très basiques, composées en papier mâché avec une semelle en tissus. Ces chaussures étaient dénommées asa-gutsu. Les nobles, les milit...
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par 1 Juillet 2018
Le Dogeza est l’art de présenter ses excuses au Japon. Posture de soumission, le Dogeza se pratique en position agenouillée, la tête contre le sol en prosternation totale. Le Dogeza est la forme ultime de respect et on le pratique pour présenter de profondes excuses, pour demander une faveur à une personne d’un niveau social plus élevé ou encore pour témoigner son respect à une personne supérieure socialement. Au Pays du Soleil Levant, le Dogeza est utilisé pour marquer un profond regret d...
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par 14 Juin 2018
Le Japon était une fois encore à l’honneur ce week end du 2 au 3 juin 2018 au Zénith de Strasbourg. A l’initiative de l’Association Kakemono depuis 4 ans, cette nouvelle édition avait pour thème les Studio Ghibli. Et c’est sous un superbe soleil et des températures estivales que s’est ouvert cet event avec des animations musicales, de la dance et bien sûr du cosplay ! Dans les allées du Zénith, il y en avait pour tous les goûts avec des mangas actuels comme One Punchman, One Piece, l’Attaq...
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par 3 Juin 2018
C’est bien connu, au Japon tout est codifié ! Il en va de même pour les rendez-vous galants. On nomme Gokon, ces rendez-vous quelque peu arrangés ! Le terme Gokon est une abréviation de Godo (réunion) et de Konpa (groupe de mêmes personnes). Il réunit en petit comité des hommes et des femmes célibataires. Dans un pays où les rencontres amoureuses sont de plus en plus difficiles, le Gokon est la solution toute trouvée pour rencontrer l’âme sœur. Le Gokon est à différencier de l’Omiai, plus ...
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par 27 Mai 2018
Shichi-go-san, respectivement sept-cinq-trois, célèbre les enfants du même âge. En effet, ce rite de passage met à l’honneur les enfants de moins de 7 ans (7 ans inclus) et a lieu au mois de novembre. Cette tradition remonte à l’ère Heian. A cette époque, les conditions de vie sont difficiles et la mortalité infantile très élevée. Il n’est pas rare que les jeunes enfants ne survivent pas au-delà de leurs 7 premières années. Démarrée au sein de la classe des Shoguns puis chez les nobles, la cé...
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