par 16 Septembre 2018
Les Kôban sont ces petits postes de police de proximité souvent représentés dans les dramas ou les mangas ! Ces bureaux de police décentralisés ont essentiellement un rôle de poste de garde d’où leur nom, les Kobansho. Le poste principal où est regroupé l’ensemble des agents de police est nommé Tonsho. Le but recherché est simplement de permettre aux fonctionnaires de police d’être au plus proche de la population, d’ailleurs les Kôban sont ouverts 24 h/24. Cependant, le taux de criminalité au...
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par 1 Novembre 2018
Prendre son bain au Japon s’apparente à un véritable rituel. On le nomme d’ailleurs très respectueusement Ofuro ! Les japonais vivent dans un pays relativement couvert d’eau (mer, montagne, rivière, ruisseau…). Celle-ci est vraiment omniprésente partout autour d’eux. C’est pourquoi les japonais entretiennent un rapport privilégié et plein de respect avec cet élément ! Le bain se prend dans une petite baignoire en bois, le Furo ou Yubune. Même s’il existe aujourd’hui des versions dans des maté...
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par 30 Novembre 2018
Les Japonais affectionnent les moments contemplatifs et de nombreuses fêtes sont l’occasion de se rassembler pour s’adonner à ces instants solennels. O-Tsukimi (tsuki : lune ; mi : regarder) ou « contemplation de la lune » est une ancienne fête agricole chinoise qui célébrait les récoltes. On la nommait à l’époque Jugoya car elle était commémorée vers le 15 du mois d’août. Aujourd’hui, c’est entre les mois de septembre et d’octobre qu’ont lieu les festivités et notamment le soir du 15ème jour...
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par 17 Décembre 2018
Au Japon, contrairement à l’occident où une personne a parfois plusieurs prénoms et un seul nom, les individus n’ont qu’un seul prénom. Par contre, ils changent de nom après leur décès. En effet, sur l’archipel on peut voir sur les tombes, de longues plaques en bois sur lesquelles sont inscrits des patronymes. C’est les noms que portent alors les défunts! Les noms japonais se composent de plusieurs caractères, généralement deux voire trois. Composés de Kanji, la plus part des noms de famille ...
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par 21 Décembre 2018
Au Japon, un Mukoyoshi (littéralement beau-fils adopté) est un homme adulte qui est adopté par une famille pour remplacer un fils défaillant ou pour palier à l’absence d’un héritier masculin. Ce Mukoyoshi est alors destiné à épouser la fille de la famille et prendre ainsi le nom de sa famille d’adoption. Cette pratique datant de l’ère Edo (17-18ème siècle) évite ainsi à une illustre famille la perte de son patronyme et souvent sert à préserver une entreprise familiale. Ce sont généralement le...
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par 13 Janvier 2019
Au Japon, l’Inemuri que l’on pourrait traduire par « dormir en étant présent » est une sieste-minute qui s’effectue n’importe où. Mais attention, l’Inemuri répond à des règles bien précises. Dormir, oui ! Mais pas n’importe comment. Que ce soit dans le métro, au bureau ou sur les bancs de l’école, l’Inemuri se pratique toujours en tenue correcte, en position assise les pieds bien sous le bureau et non affalé sur son poste de travail et surtout on doit toujours être prêt à reprendre ses tâc...
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par 21 Janvier 2019
L’hospitalité japonaise ou Omotenashi est très difficile à définir. Le service à la japonaise est ce qui se rapproche le plus de l’excellence et il est reconnu dans le monde entier. Au Japon, le client comme l’invité d’ailleurs est considéré comme un roi. Tout est fait pour le satisfaire et limiter au maximum les contraintes, l’attente et la gêne. Le service dans les magasins et en caisses sont impeccables. Il en va de même dans les administrations, les bureaux de postes et même dans la rue !...
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par 27 Janvier 2019
Le mot « goze », dérivé de « mekura gozen » signifie « femme aveugle ». Goze est un terme historique qui était utilisé à l’époque médiévale pour nommer les femmes japonaises aveugles qui travaillaient de façon itinérantes dans la musique et qui jouaient du Shamisen. Au cinéma ou sur les gravures, on les représentait équipées d’un sabre sans garde qui faisait office de bâton de marche. Elles appartenaient à une confrérie et officiaient généralement en compagnie d’apprenties avec lesquelles ell...
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par 3 Février 2019
« Chacun doit assumer ses actes et leurs conséquences, sa responsabilité personnelle ». C’est ce que pense une partie de la société japonaise. On nomme cette façon de penser le Jiko Sekinin. Cela inclus le fait de perturber la société en ayant des actes qui auront des répercussions sur la tranquillité du pays. On peut prendre ici l’exemple des reporters japonais partis en mission dans des pays en guerre contre l’avis de leur pays. Ces mêmes reporters se retrouvent alors pris en otages et le p...
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par 7 Février 2019
Beaucoup de gens connaissent le film japonais « l’Empire des Sens » de Nagisa Oshima mais combien savent le fait divers troublant qui se cache derrière ce film un tantinet érotique ! Cette réalisation est un pan de l’histoire vraie de Sada Abe, une jeune femme japonaise ivre d’amour, courtisane de son état plutôt que Geisha comme on a pu le penser, qui tua son amant par passion amoureuse. Ce fait divers japonais très célèbre a eu pour cadre une auberge située dans un quartier de Tokyo et s’es...
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par 17 Février 2019
Omikuji (réaliser la volonté de Dieu) est une sorte de divination écrite. Elle se présente sous la forme de bandelette de papier. Véritable « Loterie Sacrée », on peut tirer au sort l’Omikuji dans les temples Bouddhistes ou les sanctuaires Shintoïste au Japon. Sous l’ère Edo, il était courant de demander l’avis des divinités pour prendre une décision importante, le Kuji. C’est de là que vient l’origine de l’Omikuji. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare dans l’archipel d’avoir recours à l’Omi...
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par 23 Février 2019
Le Fukubukuro ou sac à bonheur est une pochette surprise en papier épais et coloré dont le contenu est caché. Généralement vendues au nouvel an, ces pochettes contiennent des articles de l’année écoulée (invendus, articles peu prisés, …). Le contenu de la pochette coute souvent plus cher que le prix d’achat de celle-ci. On peut trouver à l’intérieur des vêtements, des sacs, des bijoux et parfois même des bons d’achat pour de l’électroménager ou des voitures ! L’achat des Fukubukuro est très r...
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par 9 Mars 2019
Voici deux termes japonais que l’on pourrait traduire par « Etre » et « Paraître ». Si Honne représente les désirs et les sentiments réels d’une personne, Tatemae correspond plutôt à une sorte de faciès que l’on exprime en public pour cacher ses vraies émotions dans le but de ne pas blesser ou gêner son interlocuteur. Dans la société japonaise, où l’esprit collectif l’emporte sur l’individualisme, le Honne est très souvent dissimulé aux yeux des autres et seuls quelques intimes le connaissent...
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par 17 Mars 2019
Cette semaine, parlons un peu jardinage ! Les japonais sont très avancés en matière de recyclage et de propreté et notamment en ce qui concerne le tri des déchets. Le Bokashi est une méthode de compostage très astucieuse qui permet de recycler les résidus alimentaires par un procédé de fermentation et ainsi de les transformer en terreau. Le système fait d’une pierre deux coups puisqu’en plus de nourrir les sols, il permet de réduire de façon considérable la quantité de déchets envoyés en déch...
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par 24 Mars 2019
Très populaires à la cour impériale et notamment auprès des nobles et des samouraïs de hauts rangs, les Shirabyôshi sont des danseuses traditionnelles du douzième siècle. Appelées à tort « courtisanes », elles ne sont cependant pas des femmes de petites vertus mais bien de véritables artistes. On voit les Shirabyôshi apparaitre à la fin de l’ère Heian, période de changement culturel où l’art se féminise. La fonction connait un réel engouement auprès des femmes et nombreuses sont celles à se t...
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par 30 Mars 2019
Les Uranaishi sont des diseurs de bonne aventure ou voyant. Pour pratiquer leur art, ils se servent de techniques comme la numérologie (lecture de l’avenir dans les chiffres de naissance), le zodiaque chinois, la chirologie (lecture des signes de la main) ou la cartomancie (divination utilisant des cartes). Cette tradition millénaire remonte à l’ère Edo (17ème-19ème siècle) et perdure toujours. Des Uranaishi officient encore de nos jours au Japon. On les trouve déambulant généralement dans le...
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par 1 Mai 2019
Au Japon, plus de 2000 décès de personnes âgées, seules et isolées sont déclarés chaque année dans la ville de Tokyo. Ce fait bouleversant porte le nom de Kodokushi : la mort solitaire. Pour les cas les plus dramatique, le décès est découvert des mois voire des années plus tard. Il concerne le plus souvent des hommes et des individus âgés de plus de 65 ans. Les japonais âgés vivent de plus en plus isolés et ont parfois peu de contact direct avec leur famille et leurs voisins. Dans une société...
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par 19 Mai 2019
Le Meigen (Tsuru-uchi) est une technique d’exorcisme avec un arc mais sans les flèches. Ce rituel magique était utilisé pour chasser les mauvais esprits. Pour cela, seul le bruit était nécessaire. Il leur faisait peur, les mettant ainsi en fuite ! Purement folklorique à son origine, le Meigen semble dater de l’époque Heian (VIII - Xème siècles). Au commencement, la pratique avait lieu lors des accouchements royaux ou aristocratiques. Plus tard, elle se répandit et eu pour but de mettre en dér...
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par 30 Mai 2019
Peut-on du jour au lendemain disparaitre sans laisse de traces ; tout quitter sans se retourner, abandonner femme, enfants, maison, travail ? Au Japon, ce phénomène se nomme Johatsu littéralement « évaporé ». Cent mille japonais se volatilisent ainsi chaque année sur l’archipel sans qu’il soit alors possible de les retrouver. Ces disparitions ont un dénominateur commun : l’honneur. L’honneur tient une place primordiale dans la société japonaise et lorsque celui-ci est bafoué ou menacé, il est...
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par 30 Mai 2019
Dans les années 1990 au Japon, apparait une nouvelle forme de composition florale : le Kokedama. Cet art floral s’inspire des techniques existantes comme le Bonsaï et l’Ikebana. Il se présente sous la forme de sphères de mousse relativement simples à réaliser et se composent, pour la méthode traditionnelle, d’argile noire (Ketoh) et rouge (Akadama). Le mélange est pétri jusqu’à l’obtention d’une pate flexible qui servira à façonner la sphère. Le choix de ou des plantes est absolument libre ; ...
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par 10 Juin 2019
Kakemono ou Kakejiku se traduit par « Objet accroché » (Kakeru : accrocher ; Mono : objet). Venu tout droit de Chine et importé en même temps que le bouddhisme au VIème siècle, le Kakemono est à l’origine, un support pour conserver les écrits bouddhistes. Au Japon, le terme se banalise par la suite pour désigner un rouleau destiné à être accroché au mur, le plus souvent une peinture ou une calligraphie sur papier ou sur soie. La forme du Kakemono est, somme toute, très banale. Il se déroule à...
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par 16 Juin 2019
Au Japon, comme ailleurs, la mort est un sujet très tabou. Lorsque celle-ci intervient dans une maison ou un appartement et qu’en plus elle est de nature violente (meurtre, suicide, esseulée, …), on nomme ces habitations « Jiku Bukken » ou bâtiments d’incidents ! Les superstitions sont tellement ancrées dans la culture japonaise que l’on craint, en habitant ces lieux, de s’attirer un mauvais karma. L’endroit étant considéré comme devenu impur ! Résultat, ces logements peinent à trouver des...
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par 23 Juin 2019
Au Japon, dans la religion Shinto, il n’est pas rare d’avoir à son domicile ou sur son lieu de travail, un petit sanctuaire. Celui-ci porte le nom de Kamidana (Kami : divinité) ou étagère divine. On peut dire que c’est une sorte de porte d’entrée qui permet aux Kami de pénétrer dans le monde terrestre. Le Kamidana est généralement posé ou accroché sur un mur. Il se compose d’une sorte de petite armoire contenant des objets pour le culte. De part et d’autre du sanctuaire, se trouve un O-fuda (...
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par 1 Juillet 2019
En architecture japonaise, le Karahafu est un pignon de toit d’un aspect bien particulier. On le reconnait aisément à la forme spécifique de sa partie supérieure dont la courbe est ondulée. C’est aux charpentiers japonais, que l’on doit l’élaboration de ce style d’architecture traditionnelle, à la fin de l’ère Heian. Bien que son nom soit une référence à la Chine et notamment à la dynastie Tang, Karahafu signifiant « gable chinois », celui-ci est bien d’origine japonaise. D’ailleurs, on pe...
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par 17 Juillet 2020
Le Shou Sugi Ban ou Yakisugi est une technique japonaise datant vraisemblablement du XVIIème siècle. Elle consiste à brûler une planche de bois afin de la protéger des intempéries, de la moisissure, des champignons, des bêtes notamment des insectes xylophages mais également du feu cela afin d’accroitre sa durabilité. Bien sur, ici il ne s’agit pas de brûler entièrement le bois mais de le faire de manière contrôler, tout en provocant une combustion sur plusieurs centimètres. ...
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par 17 Juillet 2020
Le Koseki apparait à la fin du XIXème siècle, après la restauration Meiji. Il recense tous les citoyens japonais. Il est en quelque sorte, la mémoire d’une famille japonaise. Il regroupe les naissances, les mariages, les divorces et les décès et même anciennement les délits (les casiers judiciaires sont de nos jours conservés à part). Chaque foyer est tenu de déclarer chaque événement à son autorité locale faut de quoi, celui-ci ne serait pas reconnu par le gouvernement japonais. Si à l’ép...
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par 17 Juillet 2020
Le terme Madogiwa désigne une personne mise « au placard » par son entreprise et signifie « la personne près de la fenêtre ». Cela correspond aux individus d’un âge proche de la retraite à qui on assigne des tâches sans grand intérêt voire parfois aucune tâche du tout. Dans les entreprises, on place alors ces employés près des fenêtres afin qu’ils ne dérangent pas ceux qui travaillent. L’origine du mot Madogiwa vient du fait qu’au court de la crise économique de l’été 1977, un employé âgé ...
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par 17 Juillet 2020
Au Japon, un objet symbolise la longévité et la santé : le Kadomatsu ou Pin de seuil. Il est généralement déposé en décoration pendant les fêtes de fin d’année. Originaire de Chine, cet arrangement floral digne d’un Ikebana est composé, en fonction des régions, de pin, de châtaignier ou de bambou. ...
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par 17 Juillet 2020
On ne peut pas penser au Japon sans avoir en tête ces immenses portiques rouges surmontés d’une toiture étroite. Le Torii ou perchoir à oiseaux (ou coqs) est un portail traditionnel japonais. Il est souvent placé à l’entrée des temples shintoïstes où il figure le passage dans l’univers spirituel. Il sert à séparer le monde physique du monde intemporel. D’ailleurs, au Japon, avant de passer sous un Torii il convient de vérifier au préalable si le retour se fera sous le même Torii. Cela afin d...
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par 17 Juillet 2020
Cette semaine, partons en voyage ! Visitons les temples et demandons nos Goshuin. Et pour collectionner ces sceaux officiels des temples et des sanctuaires, équipons nous d’un Goshuinchô. Ce petit carnet en accordéon composé de plusieurs pages regroupe l’ensemble des Goshuin récoltés au cours des visites dans les lieux de cultes japonais. Bien plus qu’un simple souvenir de voyage, le sceau Goshuin est un élément important de la culture du Japon et est très apprécié auprès de la population. E...
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par 17 Juillet 2020
Au Japon, un travailleur sur cinq succombe à un Karoshi. Le Karoshi ou « mort due au surmenage » entraine le décès subit de cadres ou d’employés de bureau par arrêt cardiaque, AVC ou suicide. Et ces causes sont en grande majorité dues à la surcharge de travail, au surmenage et au stress. Le phénomène est tellement récurant qu’il a été reconnu comme maladie professionnelle au Japon depuis les années soixante-dix. ...
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par 17 Juillet 2020
Le Système éducatif japonais est très strict. Et de plus en plus de voix s’élèvent aujourd’hui pour dénoncer ce précepte de règles ancestrales imposées dans le milieu scolaire et ce parfois depuis la maternelle, les Kosoku ou « règles de la vie scolaire ». Dans un lycée japonais du centre du Japon, éternuer plus de trois fois équivaut à une sanction tout comme avoir les cheveux bouclés ou teints, une jupe d’uniforme non jugée à la bonne longueur pour les filles ou encore de porter une couleur...
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par 17 Juillet 2020
Les japonais connaissent tous bien le Rajio Taisô (Radio Gymnastique). Cette gymnastique matinale est un ensemble d’exercices simples effectués en musique et adaptés à tout âge. Cette habitude est apparue à la fin des années 1920 et se pratique aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Et même si la discipline a tendance à s’amenuiser, elle reste très populaire chez la population vieillissante du japon qui y voit une façon de garder la forme ! Le Rajio Taisô trouve son origine aux Etats-U...
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par 17 Juillet 2020
L’Ekiden est une épreuve de course à pied d’origine japonaise qui se pratique sur route. Elle se compose d’une succession de relais réalisés par des équipes composées de six coureurs. La distance à parcourir est généralement celle d’un marathon soit environ 42 km. La somme du trajet effectué par chaque relayeur doit donc être lui être égale. Les sportifs devront donc parcourir à tour de rôle 5 km, 10 km, 5 km, 10 km, 5 km puis environ 7 km pour le sixième coureur. Le passage du témoin est ...
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par 17 Juillet 2020
Sous les grands magasins, il n’est pas rare de trouver un, voire deux sous-sols. Ces niveaux souterrains sont appelés Depachika. Contraction de Depatô (grands magasins) et de Chika (sous-sols), ce sont de véritables temples consacrés exclusivement à la nourriture ! Ces deux, parfois trois étages inférieurs, offrent un large éventail de la gastronomie Japonaise mais également internationale. ...
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par 17 Juillet 2020
Lorsqu’un objet est cassé, il convient de le restaurer. Au Japon, l’art de sublimer les objets brisés avec de l’or se nomme Kintsugi (jointure en or) ou encore Kintsukuroi (réparation en or). Cette réparation se fait le plus souvent sur céramique ou porcelaine au moyen d’une laque saupoudrée de poudre d’or dénommée Maki-e. Tout commence par l’envoi direction la Chine, d’un bol de thé chinois brisé ! Ce bol, c’est celui d’Ashikaga Yoshimasa, Shogun de son état. ...
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